Le triathlon dont j’ai rêvé.
Ca y est c’est le grand jour. Je me retrouve parmi les 1200 triathlètes prêts pour le départ du XL. Je remarque pas loin de moi Faris Al-Sultan (vainqueur de Hawaii en 2005). Je m’approche de lui et lui demande « Hi Faris, do you know Pascal Ludwig ». La suite de la conversation est en anglais, mais je mets la traduction en français. « Il enseigne à Abu Dhabi ? ».
- Mais bien sûr je le connais, il me téléphone quand il enseigne à la fac, on roule parfois ensemble, c’est un gros rouleur ! Tu le connais ?
- Oui, il est dans mon Club.
- Super, viens près de moi. On fait la nat’ ensemble si tu veux.
Je me retrouve ainsi au milieu des élites tout excité. Pan, le départ est donné, je reste concentré dans les battements de jambes de Farid, je glisse dans l’eau, je me sens bien. Au 1400m, sortie de l’eau à l’australienne. Je suis toujours au contact de Farid. Il me regarde, lève le pouce pour me dire que tout est OK. Je lui fais le signe des nageurs de combat dubaiotes qui veut dire : tout va bien, je reste dans tes jambes, continuons comme ça.
Zip, zip, la fermeture éclair de la chambre de Gilbert me réveille. Nous ne sommes que vendredi, la course n’est que demain. Je reste encore au chaud dans mon duvet sous les couvertures.